Attaques par déni de service distribué
- Qu'est-ce qu'une attaque par déni de service distribué
- Faire le bon choix
- Conséquences d'une attaque par déni de service distribué
- Ce que dit la loi
- Signalement de la cybercriminalité
- Liens connexes
Qu'est-ce qu'une attaque par déni de service distribué
Une attaque par « déni de service distribué » est un acte criminel qui consiste à inonder un serveur de requêtes Internet de manière à empêcher les utilisateurs d'accéder aux sites et services en ligne. Cela comprend souvent l'utilisation d'outils ou de services appelés « booters » ou « stresseurs », qui sont parfois présentés comme étant des booters gratuits, des stresseurs gratuits ou des top booters.
- sont illégales;
- ont des incidences réelles, pour leurs victimes comme pour leurs auteurs;
- sont moins anonymes qu'on le croit généralement.
Il n'est pas illégal d'entrer le terme « déni de service distribué » ou quelque autre terme apparenté (par exemple : l'abréviation anglaise « DDoS ») dans un navigateur Web ou un moteur de recherche.
La GRC et les services de police canadiens collaborent avec leurs partenaires nationaux et étrangers en vue de localiser et d'appréhender les délinquants ainsi que de mettre les Canadiens à l'abri de la cybercriminalité.
Faire le bon choix
Il existe de nombreuses façons licites et bienveillantes d'employer ses cybercompétences. Les techniciens et experts en cybersécurité sont très recherchés dans de multiples domaines : travail policier, sécurité, sciences de la nature, mathématiques, informatique, génie, administration des affaires et sciences sociales, entre autres exemples.
Pour en savoir plus sur les profils de carrière liés à la cybersécurité, consultez les sites Web suivants :
- Centre de la sécurité des télécommunications – possibilités d'emploi actuelles
- Les carrières en cybersécurité au sein du gouvernement du Canada
- Guide sur les carrières en cybersécurité du Centre canadien pour la cybersécurité
Conséquences d'une attaque par déni de service distribué
Quiconque participe à une attaque par déni de service distribué court le risque :
- de se faire saisir ses ordinateurs et de voir son accès Internet restreint ou mis sous surveillance;
- d'avoir à payer une amende ou une pénalité;
- d'être condamné à une peine de x à y années d'emprisonnement;
- d'être tenu de satisfaire à d'autres exigences relevant de la justice pénale;
- d'avoir un casier judiciaire, ce qui peut avoir des répercussions permanentes sur sa capacité de voyager et de travailler, entre autres activités.
Ce que dit la loi
Le Code criminel prévoit les infractions suivantes en ce qui a trait à la cybercriminalité et aux attaques par déni de service distribué :
- par des moyens frauduleux, accéder à des systèmes ou des fonctions informatiques, ou obtenir, utiliser, contrôler ou intercepter de tels systèmes ou fonctions (Code criminel, L.R.C. (1985), ch. C-46);
- empêcher, interrompre ou gêner l'emploi légitime de données informatiques, ou refuser l'accès aux données informatiques à une personne qui y a droit (paragraphe 430(1.1));
- par des moyens frauduleux, obtenir des services d'ordinateur, intercepter – directement ou indirectement – les fonctions d'un système informatique ou utiliser un système informatique ou un mot de passe d'ordinateur dans l'intention de commettre l'une des deux infractions précédentes (article 342.1).
Signalement de la cybercriminalité
Si vous avez été victime de fraude ou d'un acte de cybercriminalité, signalez-le au service de police compétent et au Centre antifraude du Canada.
Liens connexes
- Centre antifraude du Canada
- Centre national de coordination en cybercriminalité
- Pensezcybersecurite.ca
- Centre canadien pour la cybersécurité – Protéger son organisation contre les attaques par déni de service distribué
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